On se fait un movie ?

Les films d’amour préférés de nos contributrice.teur.s (du moins celles qui n’ont pas en horreur les films d’amour).

Jüne a choisi Les Rencontres D’Après Minuit « d’abord pour les décors très graphiques inspirés 70’ ainsi que le “jukebox” qui rappelle le piano cocktail de Boris Vian car il joue la musique selon l’humeur de celui/celle qui le touche. Le casting est très surprenant, tout comme le scénario parce qu’on part sur l’idée que les convives vont partouzer mais c’est en réalité une histoire d’amour très émouvante et éphémère dans laquelle nous plongeons. En effet, les invités ne se reverront plus jamais après cette nuit, c’est la règle et c’est ce qui rend leur rencontre plus forte je crois. »

Caroline a choisi 10 Things I Hate About You, « parce que j’ai une passion pour les teen movies et les romcom des 90’s, que la BO est génialement régressive, et que le personnage de Kate est féministe et tire toujours la gueule ! (et puis Heath Ledger…) »

Margaux a choisi Danish Girl parce qu’

« Aimer quelqu’un doit être, pour moi, inspirant, trépidant, existant, envoûtant…

Aimer c’est aussi trembler de peur face à l’esquisse de perdre l’autre. Quand tout vacille.

Aimer c’est une aventure. Aimer c’est soutenir, comprendre et apprendre. De l’autre et de soi-même. »

François a choisi Mannequin « parce que Kim Cattrall. Parce que je suis fan de tout ce qui contient des mannequins, marionnettes, poupées ou autres qui prennent vie. Et parce que ce film est un pur concentré de feel good movie comme on n’en faisait que dans les 80s. »

Bruno a choisi Buffalo’66 : « L’histoire d’amour de paumés qui se paument ensemble. Un sauvage dompté par une victime du syndrome de Stockholm, couple improbable réuni le temps d’un dîner, peut-être davantage. Radical et nombriliste, avec ce qu’il faut de folie pour rester gravé.

Charly a choisi Réparer Les Vivants parce que « cette scène avec le funiculaire, parce Que La Famille, parce que c’est aussi le titre d’une chanson de mon pote Yolande Bashing, parce que j’ai chialé du début à la fin ou presque… »

Tabouret à Trois Pieds a choisi Laurence Anyways « pour la bande son déjà, j’ai pas beaucoup de trucs préférés mais Moderat ça m’bute, Puis bon le reste va de soi, le lyrisme, la mélancolie, la féminité implosive, et le fatalisme de l’amour hissé comme un idéal à bout de souffle, avec point de côté constant. »

Nina a choisi La Saveur de la Pastèque car « c’est un film inventif où s’entremêlent des scènes érotiques, notamment celle de la fameuse pastèque, et de comédies musicales délirantes : la chorégraphie suggestive interprétée par des femmes de ménage armées de ventouses est vraiment géniale ! »

Flora a choisi Eternal Sunshine of the Spotless Mind « parce que ça traduit de façon onirique et drôle le deuil de la rupture, le vide laissé par la disparition au quotidien. »

Ana a choisi The Beginners : « leur façon de se voir l’un l’autre est très paisible, les dialogues ne sont jamais poussifs et chaque fois qu’ils se regardent, se touchent, c’est très crédible et pertinent. »

Ray est un coquin personnage et a choisi deux films pour bien suivre « mon instinct et mon intellect ». Stromboli parce que « un volcan, une île, Ingrid Bergman, Roberto Rossellini. Assez de raisons de le voir et de l’aimer, ce film, n’est-ce pas ? C’est un movie à propos d’un amour impossible, montré à l’écran par un vrai couple à la ville. À l’époque ça fit un énorme et absurde scandal international ! Et Pozegnania « une récente découverte pour moi. traduit en Les Adieux, ou encore Lydia Ate The Apple, réalisé par Wojciech Jerzy Has. On suit Pawel, un jeune aristocrate, ainsi qu’une danseuse de bars de nuit, Lydia. Ils se rencontrent par accident, ils se connectent, et vivent 24 heures d’amour fou et de passion, ils sont ensuite séparés, ils survivent à l’occupation nazie, et se retrouvent de nouveau par accident alors que les nazis s’en vont et que l’armée rouge arrive. Ils se reconnectent et ensuite… Qui sait, peut-être… »

Colette a choisi Les enfants du paradis, « pour la gouaille d’Arletty et la grâce de Jean-Louis Barrault. »


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